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Montréal l’été rime souvent avec festival. L’an dernier j’avais eu la chance de couvrir le Pouzza Fest puis les Francofolies. Cette année mon premier festival de l’année était le Festival International de Jazz de Montréal.

Comme toujours, un grand merci à Thorium qui m’a permis de faire la couverture du festival les 4 et 5 Juillet.

Festival International de Jazz de Montréal – 4 Juillet:

Mon tout premier groupe fut Aurora Nealand & The Royal Roses. Un groupe de Jazz typique (selon moi). Des cuivres, une contrebasse, une belle voix. Tous les éléments sont réunis pour une belle entrée en matière dans l’ambiance du festival. Malgré cela je n’accroche pas vraiment à la musique et je me dirige vers la scène principale (TD) pour le prochain concert à 18h.

Et j’ai vraiment bien fait car les excellents musiciens du Ubran Science Brass Band, et leur spectacle déambulatoire, arrivent devant la scène. Ce fut une bonne surprise, le groupe met l’ambiance en restant proche des spectateurs et nous avons droit à la fois à un spectacle de danse, duels de musiciens et des rythmes qui donnent envie de danser. En regardant le programme, ils jouent de nouveau le lendemain à la même heure, je ne les raterai pas !

Le petit orchestre finitson show et c’est Annie G. Roy qui arrive sur scène. La jeune chanteuse de 20 ans a gagné le concours Musika de la Fondation evenko et on comprend pourquoi lorsqu’elle commence à chanter. On espère que sa carrière dans la musique, et le jazz particulièrement, ne s’arrêtera pas avant longtemps.

On change un peu d’ambiance en allant voir Dwane Dixon. Le talentueux guitariste nous offrira un concert de haute volée qui nous replonge dans les années 60/70 avec des sonorités blues/rock qui me sont beaucoup familières. Je valide !

La scène du monde nous propose ensuite un nouveau voyage avec un groupe spécialisé dans les reprises de chansons rock psychédéliques turques (Rien de moins !): Altin Gün. Le sextet venu d’Amsterdam est vraiment heureux d’être là et nous le montre en nous se donnant à fond sur scène. Si vous êtes avide de nouvelles découverte, essayez, cela vaut le détour.

Retour sur la scène principale pour voir Hannah Williams & The Affirmations. Une voix à tomber par terre est ce qui caractérise le mieux cette talentueuse chanteuse. Accompagnée de ses choristes et musiciens, le groupe nous délivre des morceaux groovy et soul bien maitrisés. Le tout agrémenté d’un éclairage magnifique. On s’est cru le temps que quelques instants dans un autre monde beaucoup plus féérique.

Le prochain artiste est seul sur scène mais fait le travail d’un groupe entier: Steve Hill. En plus d’être catalogué comme un guitariste virtuose, et c’est largement mérité, Steve est un des rare québécois que je verrai ce soir.  C’est certainement la musique que j’ai préférée de la soirée, je ne me pensais pas autant amateur de blues. Je vous le recommande chaudement !

Finalement la soirée touchait à sa fin pour moi avec Jupiter & Okwess. Une énergie folle sur scène et des rythmes africains, le cocktail parfait pour se mettre à bouger. Je n’aurai probablement jamais écouté cela, mais les voir en concert a été juste une claque ! De quoi mettre l’ambiance dans n’importe quelle soirée.

Festival International de Jazz de Montréal – 5 Juillet:

La seconde journée commence avec Kepa, un profil qui sort de l’ordinaire car avant de sortir sa guitare et son harmonica sur scène, il brillait sur une planche à roulette. Il joue un blues moderne qui sera parfait pour se mettre en jambe pour cette nouvelle journée de festival.

Je quitte Kepa assez rapidement afin d’être au première loges lors de l’arrivée du Urban Science Brass Band sur la place des arts. Cette fois je ne rate pas mon coup et j’ai le droit à un spectacle complet au premier rang. Je ne regrette pas le groupe est vraiment excellent et autant de bonne humeur fait plaisir à voir. Surtout que nous aurons droit à quelques inédits comme un rap improvisé en direct en utilisant des mots sur les t-shirt de certains spectateur. BRAVO !

C’est maintenant à Allison Au et son Quartet de rentrer sur la scène TD. La jeune saxophoniste et son quartette ont remporté le prix Juno 2016 pour meilleur album de l’année et ils profitent de cette place sur la grande scène pour nous offrir un jazz aux multiples influences. Les amateurs apprécieront !

Je passe ensuite de la chaleur des scènes extérieures au frais des salles avec la première partie de Bonobo: Milk & Bone. Le duo doit sa présence à l’annulation de St-Germain à la dernière minute. Leur musique électronique posée est une bonne entrée en matière pour bonobo, on regrettera le manque de lumière sur les trois premières chansons (il faisait presque noir).

Nous assistons ensuite à la première partie de Beyries: Alela Diane. L’ambiance langoureuse qui ressort de sa musique a de quoi me perturber, je ne m’attendais pas vraiment à cela. Mais le tout est maitrisé et même si c’est le genre de musique que je préfère écouter sur CD, le public lui semblait conquis.

Un cruel dilemme s’offrait ensuite à moi, couvrir Bonobo ou Jain. Le timing nous permettait en théorie de couvrir les deux, mais le retard de Bonobo nous a forcés à aller directement au MTelus pour voir Jain. Au final elle aura aussi du retard… mais ce n’est pas grave car cela vaut la peine d’attendre. Jain a changé de tenue pour ce nouvel album avec un style plus « science fiction » mais son énergie elle reste la même. Elle parvient toujours à remplir la grande scène du MTelus avec uniquement elle et son petit pupitre de son. Elle bouge, elle saute, partage avec la foule. Bref je l’avais adorée lors de son dernier passage à Montréal et cela n’a pas changé !

Mon dernier concert de la soirée sera celui de Mome ! C’est une amie qui m’a conseillé de venir le voir et elle avait raison. En arrivant dans la salle et ne voyant qu’un set de platines, je me suis dit que les opportunités photographiques seraient limitées, un gars qui reste 1h derrière ses platines… il y a mieux. Mais je dois dire que je me suis trompé. Mome est vraiment heureux d’être là, le répète plusieurs fois, mais surtout il nous le montre. Il vient au devant de la scène, fait participer le public et fait des sauts dignes des plus grands groupes de rock. Une vraie belle découverte pour finir la soirée.

C’est ainsi que se termine mon Festival International de Jazz de Montréal.
Encore merci à Thorium.
Toutes les photos sont disponibles par ici.

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