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Première sortie d’escalade en extérieur ! Le soleil était enfin présent ce week-end et nous en avons donc profité pour nous rendre à la Montagne d’Argent, au Québec, afin de lancer la saison de grimpe à l’extérieur.

La grimpe appartient aux lèvent-tôt

La journée a été longue pour moi. Levé vers 6h30, départ de puis le métro Montmorency à 7h30 en direction de la montagne. (Merci à Marie-Claude pour le covoiturage !)

En marche vers une belle journée de grimpe

Sur place nous retrouvons mon ami Lucas, avec qui je n’avais jamais grimpé mais fait plusieurs projets de Highlines. Le temps de trier un peu le matériel, régler les frais d’accès et direction les parois du secteur «Le fou ».

Le temps est parfait, mais certaines sont encore trempées car il y a eu de la pluie la veille. Nous hésitons un peu et finalement nous changeons de secteur pour aller à la « Petite Folie ».

Le reste du groupe, Hugo et Antoine, nous rejoint lorsque nous finissons de choisir notre première voie.

Antoine et Hugo dans le premier picth du Centenaire – 5.8

Échauffement en trad ?

Nous partons avec Lucas dans une petite 5.4 en trad, Lucas lead, je seconde. Les autres décident de retourner au « Fou » car la paroi ici est vraiment trop mouillée et la seule voie accessible est « Encore mon lapin ».

Note : Pour les personnes non familières avec l’escalade, il existe trois type d’escalade en extérieur. La moulinette, qui est la plus facile mais nécessite de pouvoir accéder au relais en haut de la voie à monter afin d’installer la corde. De cette façon la corde passe du grimpeur au haut de la voie puis redescend vers l’assureur. C’est la méthode que tous les débutants utilisent en intérieur ou extérieure. Elle limite fortement la distance de chute. Ensuite le premier de cordé (ou lead) est souvent l’étape suivante, vous devez vous-même installer la corde dans les ancrages installés dans la roche au fur et à mesure que vous grimpez. Enfin l’escalade dites traditionnelle (ou trad) est exactement comme le premier de cordée sauf que aucun ancrage n’est présent dans la voie, vous devez installer vous-même des coinceurs dans les fissures de la roche afin d’ensuite installer la corde au fur et à mesure.

Lucas, bien équipé pour le trad

On prends nos marques, Lucas essaye de trouver des points d’appuis qui en glissent pas pour poser ses coinceurs, je reste attentif à tous ses mouvements. Le relais est atteint. Lucas m’assure d’en haut afin que je puisse revoir quelques techniques avec lui une fois au relais. Je pars donc en second et enlève toutes les dégaines et coinceurs le long de la voie.

Lucas et Marie-Claude dans le dernier pitch du Centenaire -5.8

Je n’aime pas vraiment les dalles… alors des dalles mouillées en trad… On aurait pu choisir meilleur départ. Mais je finis malgré tout par arriver en haut. Petite révision sur les rappels et les relais et nous redescendons.

Nous quittons le secteur pour rejoindre les autres au « Fou ».

Antoine, dans le Donjon 5.10a

Premier Multi-pitch !

Après une consultation du topo, nous décidons de partir pour un multipitch avec deux équipes qui grimperont en parallèle. La première équipe, Hugo et Antoine, évoluera sur Lolypop. La seconde, Lucas, Marie-Claude et moi, partiront dans la « centenaire » juste à côté.

Le principe d’un multipitch est d’enchainer plusieurs voies à la suite sans redescendre. Cela permet de grimper des plus longues voies, 75 mètres dans notre cas. Pour mon premier multipitch, c’est encore Lucas qui passe en premier de cordée, puis d’en haut il m’assurera ainsi que Marie-Claude, une fois tous les trois en haut de la première section nous attaquerons la seconde et ainsi de suite (la voie comprend trois sections en tout). Au final cela ne sera pas très différent d’une grimpe en moulinette classique pour moi, excepté que je serai chargé d’enlever les dégaines laissées sur la voie au fur et à mesure.

On atteint le sommet du Centenaire !

Le temps est vraiment parfait et après un repas rapide nous partons à l’assaut du « centenaire ».

Cela nous prendra plusieurs heures mais nous finissions par tous arriver en haut de cette belle voie. Pour une descente plus efficace, Lucas nous montre comment faire un rappel simultané avec Marie-Claude, encore une première pour nous.

Hugo dans le Donjon – 5.10a

Pendant ce temps Hugo et Antoine ont grimpé un peu plus vite que nous et nous attendent tranquillement en bas où Théo les a rejoints.

On partage nos impressions sur la voie et nous décidons de changer de secteur, il est déjà 18h, pour aller vers le « château de pierre ».

Le Pont-Levis (5.6) et le Donjon (5.10a) dans le Château de Pierre

Fin de journée au « Château de Pierre »

Nous installons deux voies en moulinettes, une 5.6, le Pont-Levis, et une 5.10a, le Donjon. Chacun grimpe à son rythme la voie de son choix. J’en profite pour me placer en haut de la paroi attachée à une corde fixe. Cela me permet de prendre des photos avec un meilleur angle, tout en profitant du coucher de soleil. Le rendu depuis le haut de la voie est tellement mieux que depuis le sol, ce sera à refaire.

Lucas donne tout pour la dernière voie de la journée.

Ces ascensions clôturent notre journée d’escalade et nous partons en direction de chez Lucas afin de souper. Le temps de manger, prendre une petite bière et de rentrer vers Montréal, je retrouve mon lit au alentours de 1h30 du matin.

Une magnifique ouverture de la saison d’escalade.

Théo, dans le Donjon – 5.10a

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