Après 4 ans de bons et loyaux services, mon 6 D va pouvoir prendre une préretraite, pas complète, car il sera toujours mon boitier secondaire. J’ai craqué et j’ai décidé de découvrir les joies des mirrorless avec le nouveau R6 de chez Canon.

J’avais changé pour le 6D et son capteur plein format pour un voyage un Islande en 2017. C’était une excellente décision, même si je pense que c’est en photos de concert que j’ai vu le plus vu la différence, l’Islande m’a permis de pousser le boitier dans des conditions météorologiques assez extrêmes. Après cela je n’avais plus peur de l’emmener nul part.

Je ne ferai pas une liste de toutes les merveilleuses photos et vidéos que j’ai faites avec ce boitier. C’était un boitier de qualité sans aucun doutes. Mais en 2017 il était déjà un peu vieux. Mon activité se professionnalisait de plus en plus et j’ai rencontré un certains nombre de situation où mon 6D me limitait ou me demandait beaucoup plus d’efforts pour sortir une photo, comparé à d’autres collègues avec des boitiers plus récents.

J’avais en tête de changer, depuis quelques temps, mais changer pour quoi ?

Changer de marque ?

Je ne l’ai pas vraiment envisagé. Je photographie avec Canon depuis toujours (2009) et mon premier 1000D. Je suis plutôt content de leur produits et ayant des objectifs et accessoires tous « Canon » ou compatible Canon, il ne faisait que peut de sens de tout revendre pour racheter un kit complet. Même si Fuji et ses boitiers de grande qualité pour un encombrement minimum m’ont fait de l’oeil pendant un moment.

Rester avec un DSLR ?

Il fallait maintenant choisir un nouveau boitier chez Canon. Mes principales reproches avec le 6D étaient la montée en ISO, la rafale limité et l’autofocus principalement efficace avec le collimateur central mais relativement faible avec les autres. Aller vers un 6D MKII, plus récent mais proche au niveau des fonctionnalités, faisaient peu de sens. Il fallait donc presque obligatoirement monter en gamme et me dirigé vers un 5D, probablement MKIV.

Mais cela signifiait rester avec un DSLR. Ne vous y trompez pas, un 5D MKIV aujourd’hui est un excellent boitier et devrait vous permettre de faire presque toutes les photos que vous désirez. Mais je préfère viser pour le long terme, et je suis persuadé que l’avenir est vers les « mirrorless ». J’ai donc décidé de quitter les DSLR, même si j’ai toujours mon 6D et mon 60D en réserve en cas de besoin.

Quel mirrorless Canon ?

Mais voilà, pendant longtemps, le seul boitier de ce type chez Canon était le EOS R. Un boitier correct, mais qui restait limité comparé à la concurrence et surtout ne proposait pas un upgrade assez important niveau performances. J’ai donc attendu que Canon sorte ses nouveau boitiers et j’ai été ravi à l’annonce des R5 et R6.

Après avoir regardé bon nombre de critiques et consulté mon banquier, et je me suis orienté vers le R6. Les différences étaient principalement au niveau du nombre de pixels, 45Mpx avec le R5. Un plus grand nombre de pixels me permettrait certes une plus grande liberté dans mes « crops ». Mais la différence de prix importante ne justifiait pas cela. Surtout avec les nouveaux système d’agrandissements d’images de Adobe qui sont impressionnant.

Dans le pire des cas, si je trouve des limitations au R6, je pourrais toujours re-changer. Un boitier aussi récent est facile à revendre sans trop y perdre.

Après une semaine d’utilisation

Il faudra du temps avant de voir si je trouve des limitations au R6 par rapport à ma pratique. Mais après quelques shooting de test, je suis bluffé par les performance du boitier. Le fait de pouvoir choisir facilement sa zone de mise au point, sans être bloqué avec le collimateur centrale est juste magique. J’ai l’impression que mes photos sont beaucoup plus « sharp ». La montée en iso est assez folle, j’ai hâte que les concerts reprennent pour aller tester cela. L’autofocus qui permet de suivre l’oeil d’un sujet est aussi une fonctionnalité qui marche à merveille.

Le principal défaut que je lui trouve actuellement est autour de la vidéo. j’ai l’habitude de changer rapidement et souvent entre faire de la photo et de la vidéo. Cela était très facile sur le 6D avec un bouton, je passais de l’un à l’autre avec des réglages différents. Le R6 a un bouton similaire, pour se mettre à filmer lorsqu’on est en mode photo, mais on doit garder les mêmes settings que pour la photo, ce qui ne m’arrange pas. Sinon l’autre solution est de changer de mode de prise de vue, mais ce n’est alors plus l’affaire d’un seul bouton pour passer de l’un à l’autre.

Bref j’ai pas grand chose à redire à ce R6 pour le moment, je ferai probablement un retour plus long en fin d’année ou après un an d’utilisation. En tout cas si vous êtes sur un très vieux boitier comme je l’étais, je vous recommande fortement d’au moins tester ce nouveau R6 !